CONTRE LES PSEUDO-ECOLOGIES D’EXTRÊME DROITE


 

L’extrême droite se définit comme un ensemble de courants politiques œuvrant à accentuer la hiérarchie sociale. Iels s’accordent sur une vision du monde autoritaire mais la place de la nature dans leur discours change selon les situations politiques. Aujourd’hui, quelle place prend la nature dans leurs discours pseudo-écologistes ? Quel horizon écologique leur opposer ?

CONTRE LES CONCEPTIONS DE LA NATURE
DE L’EXTRÊME DROITE

Les conceptions de la nature de l’extrême droite s’inspirent de plusieurs périodes, notamment de la Grèce antique. L’extrême droite idéalise cette période et y fait particulièrement référence. Par exemple Génération Identitaire utilise le symbole spartiate du « lambda ». Selon Aristote (-384/-322) la nature est hiérarchique : ce serait donc le destin de toute société d’être hiérarchique. Ses conceptions légitiment l’esclavage ayant cours dans la démocratie athénienne. De nombreux philosophes romains reprendrons cette conception d’une nature hiérarchique. Le terme « fascisme » vient d’ailleurs du « faisceau », arme de l’Empire romain. Ces conceptions seront également reprises plus tard de façon récurrentes. Ce fut le cas de pères de l’église chrétienne comme Thomas d’Aquin, cité par des « défenseur·euses » du colonialisme (Gomez, 2014), ou encore par certain·es modernes comme le royaliste Maurras ou le nazi Heidegger.

Mais le finalisme au cœur du concept de destin est contradictoire avec les conceptions déterministes des sciences. La cause précède toujours l’effet. Une situation future ne peut pas déterminer une situation présente, cela contrevient au principe d’antériorité de la cause (Lecointre, et al. 2014 ; Bunge, 1968). La nature n’a donc pas de finalité. L’évolution est encore souvent expliquée à tort comme l’apparition d’organismes toujours plus complexes, comme si homo sapiens était le stade finale de l’évolution. Mais toutes les espèces sont évoluées, toutes les espèces présentent une mosaïque de caractères différent. L’arbre phylogénétique des espèces est un buisson, pas une échelle (Gould, 1996 ; Baum, Smith, & Donovan, 2005 ; Crisp & Cook, 2005 ; Omland, Cook, & Crisp, 2008). Les discours qui légitime la hiérarchie par une différence ne sont que des mythes autoritaires.

Depuis le XIXe siècle, les droites dures invoquent la « défense du territoire » pour justifier le rejet de l’étranger et la sauvegarde des « lois naturelles ». Ces idées sont diffusées en France notamment par la Nouvelle Droite, et certain·es catholiques traditionalistes qui prônent une « écologie intégrale ». L’Action Française porte aussi cette écologie. Ses porte-paroles sont jeunes, ultraconservateur·ices et surdiplômé·es : Eugénie Bastié, journaliste au Figaro Vox, Marianne Durano, essayiste, ou encore Gaultier Bès de Berc, co-initiateur des Veilleurs, mouvement apparu en 2013 dans le sillage de La Manif pour tous. Iels développent leurs idées dans la revue trimestrielle Limite, fondée en 2015 et sous-titrée « Revue d’écologie intégrale ». Leur idéologie est proche de celle du pape François, qui prône lui aussi l’écologie intégrale dans son encyclique de 2015, Laudato si’. Le « féminisme intégral » de Limite se traduit par le refus de toute contraception non naturelle et par la dénonciation de la « fausse émancipation » des femmes par la pilule et le monde du travail. Il s’agit d’être « conservateur » de la planète et du corps humain, de la famille, du domestique, du local (Vincent, 2019 ; Francois, 2016).

Tout ce qui pourrait subvertir la hiérarchie sociale serait « contre-nature », voir « irrationnelle ». Aujourd’hui, certain·es (comme Jordan Peterson aux États-Unis par exemple) développent des conceptions pseudo-naturalistes et pseudo-rationalistes pour légitimer le statu quo et accentuer la hiérarchie. Selon elleux, le sexisme, le racisme et le spécisme, en un mot, la hiérarchie, seraient nécessaires au maintien de toutes sociétés. Iels développent des conceptions finalistes de la nature en contradiction avec les conceptions scientifiques actuelles dont iels prétendent se réclamer.

Selon l’écofascisme, la hiérarchie viserait à « sauver la nature ». Face au faux problème de la surpopulation, s’inspirant des thèses de Malthus, l’écofascisme projette d’exterminer une partie de la population. Comme pour la pensée libérale, le problème ne serait pas l’inégalité, mais les individu·es. Iels culpabilisent les plus dominé·es alors que leurs consommations de ressources est pourtant marginale et qu’iels sont les premières victimes de la destruction de nos conditions de vies (Keucheyan, 2014). Tous·tes celleux qui ne s’attaquent pas au caractère autoritaire de la production sont dans une impasse écologique. Cela même jusqu’aux plus communistes.

L’écofascisme est pour l’instant minoritaire chez les pseudo-rationalistes d’extrême droite majoritairement productivistes. Mais il y a fort à parier que l’écofascisme sera d’une actualité saisissante quand l’écoulement des stocks ne sera plus la priorité. Il légitimera qu’une classe sociale profite exclusivement des « derniers fruits » de notre écosystème. Cela en prétendant œuvrer au retour d’une « abondance passée » idéalisée.

Le RN (ex-FN) se contente d’un habillage vert sur son discours. La matrice idéologique de ce parti est le libéralisme et le poujadisme. Jean-Marie Le Pen, qui s’est qualifié de « Reagan français », n’a jamais caché son scepticisme quant à l’écologie. Le seul moment où le FN développa un discours écologiste fut le début des années 1990 sous l’impulsion de Bruno Mégret, issu des rangs de la Nouvelle Droite (François, 2014). Récemment, sous l’influence des identitaires, Marine Le Pen et Florian Philippot ont un peu repeint en vert le discours nationaliste. Sur le registre de la sauvegarde des paysages, elle critique uniquement les multinationales et l’Union européenne au profit d’une production locale. Elle nous dis qu’elle aime les animaux et nous présente ces chats… (Domenach, 2019).

Les penseurs du Groupement de Recherche et d’Études pour la Civilisation Européenne, également connu sous l’acronyme GRECE et l’appellation médiatique « Nouvelle Droite », avait dans les années 70 cette conception productiviste et technophile. Leur discours était pseudo-rationaliste et résolument anti-écologiste. Puis il y a eu un basculement au début des années 80. À la fin de la décennie, les grecistes avaient un discours pseudo-écologiste, anti-rationaliste et anti-Lumières. Et aujourd’hui, Alain de Benoist, « leader » du groupe, évolue vers la décroissance et le survivalisme (François, 2014). L’écologie n’est qu’un prétexte pour eux. Leur première préoccupation est l’accentuation de la hiérarchie.

Les penseurs du GRECE se sont inspirés d’un imaginaire romantique. La vie naturelle s’opposerait aux vices de la vie urbaine, l’ordre harmonieux de la nature à l’idéologie du progrès, l’esthétisme des communautés rurales ou traditionnelles à la laideur de la société industrielle, l’enracinement à l’atomisme, les petites communautés à la mégalopole et la mondialisation, le particularisme à l’universel, l’organique au mécanique, le concret à l’abstrait, etc. La terre serait la source primordiale de l’élément nourricier, à conserver (François, 2009 ; 2014). On imagine bien quels préjugés et stéréotype sexiste et raciste cela véhicule. Cette idéalisation romantique des catégories sociales entretient des conceptions accentuant la hiérarchie (Sidanius & Pratto, 1999 ; Reviron, 2011 ; Alain C, 2004).

Ils s’inspirent notamment du philosophe nazi Heidegger (1889-1976) pour rejeter la société libérale et son progressisme. Heidegger développe un nationalisme rejetant l’étranger et une mystique de la nature et de l’authenticité. Il s’oppose à toute forme d’abstractions, d’universalisme et de rationalité qu’il identifie aux banquiers, juifs, calculateurs et déracinés, sans patrie, cosmopolite ou mondialiste comme le disent les réactionnaires d’aujourd’hui. Inspiré par Husserl, il rejette l’universalisme de la science. Elle nous empêcherait de saisir la particularité des choses, leur authenticité. La subjectivité de chacun serait alors supérieure aux savoirs impersonnels des sciences (Bunge, 1993). L’être authentique serait alors celui qui réalise son propre destin. Sa société d’authentiques hommes et d’authentiques femmes, d’authentiques blanc·hes, serait évidemment sous une authentique autorité. Ces conceptions feront écho avec le mouvement völkisch (dont la traduction se situe entre « populaire » et « ethnique »). Ce mouvement insiste sur le caractère spécifique du peuple allemand et le maintien de ses traditions.

Ainsi, aujourd’hui le GRECE défend des positions « ethno-différentialistes », résumées par Alain de Benoist et Charles Champetier, dans le « Manifeste : la Nouvelle Droite de l’an 2000 » : « Les cultures ont toutes leur « centre de gravité » propre : des cultures différentes donnent des réponses différentes aux questions essentielles. C’est pourquoi toute tentative de les unifier revient à les détruire. » Ils mettent l’accent sur les différences ethniques et culturelles pour glorifier la civilisation européenne et légitimer leur discrimination des plus dominé·es. Ce registre permet de passer d’une légitimation du racisme et du sexisme basé sur la biologie, à une légitimation raciste et sexiste basé sur une pseudo-défense des particularités culturelle. Une sorte de « chacun chez soi » qui veut surtout dire «  ne venez pas chez nous. » Il faut beaucoup de déni pour tenir un tel discours quand on défend une hiérarchie sociale qui a institué sa domination sur tout les corps du globe et dévasté tout l’écosystème. Un déni d’ailleurs bien commode pour privilégier une lecture identitaire des problèmes politiques.

La Nouvelle Droite défend par ailleurs une approche néopaïenne. Ils s’opposent aux valeurs et aux dogmes monothéistes au profit d’une vision panthéiste ou polythéiste du monde (Vincent, 2019). Ce registre mystique fait écho à l’« écologie profonde » (deep ecology) du philosophe panthéiste norvégien Arne Næss (1912-2009) ou encore de John Clark (Bookchin, n. d. ; Francois, 2009). L’interventionnisme technique sur la « nature humaine » y est fortement rejeté. Il faudrait se prosterner face à la nature. Dans un contexte d’effondrement, beaucoup de personnes à la recherche de spiritualité s’enfuient ainsi à la campagne pour se faire arnaquer par des charlatans comme le réactionnaire Pierre Rabhi et ses colibris (Malet, 2018 ; PLI, 2018 ; O. G., 2015).

Il est regrettable et préoccupant de constater que ces conceptions s’étendent jusque dans les milieux de gauche et au-delà. Heidegger et son existentialisme à largement marqué la philosophie française. Le problème fondamental ne serait pas l’autorité mais la raison, la technologie, la science ou même le langage. Pour se donner des aires antiracistes, tout ceci est bien souvent qualifié d’occidental : les scientifiques racisé·es apprécieront d’apprendre qu’élaborer méthodiquement des savoirs est un truc de blanc·hes… La spontanéité, le primitif, les dominé·es sont fantasmé·es. L’incohérent, le discontinu et l’intuitif se substituent à l’organisé et au rationnel, et même à toute forme d’activité soutenue ou ciblée. L’imagination se trouve radicalement opposée à la raison et le désir à la cohérence théorique, comme si elles étaient inconciliables. Bien sûr, dans une société hiérarchique, certain·e scientifiques légitime cette hiérarchie, mais ne rejetons pas la science, en son nom même rejetons tout argument d’autorité, tout biais sexiste et raciste. Sans cela on délaisse la critique de l’autorité. Tout au plus on se pose en révolté·e sur un registre poétique et philosophique socialement excluant qui n’éclaire pas les processus de dominance sociale.

L’extrême droite profite de cela pour semer la confusion. Sur internet et sur certains lieux de luttes (Sivens par exemple (Francois, 2014)), ils propagent leurs discours à des militant·es plus ou moins réceptif·ves. On a ainsi pu voir le média de gauche extra-parlementaire Lundi Matin publier un texte au début de la pandémie du covid-19, relayé par différentes pages comme Nantes Révoltée, partageant des conceptions finalistes nauséabondes. Le virus serait doté d’une finalité écologique et révolutionnaire (Jardin, 2020).

POUR UNE ÉCOLOGIE ANARCHISTE

Quelles sont les causes de la 6e extinction de masse (extinction de plus de 50 % des espèces durant ces 50 dernières années), du réchauffement climatique, des destructions des sols, etc. ? Les conceptions qui éludent l’importance de la lutte contre la hiérarchie, notamment la collapsologie, enferme dans la dépression et l’inaction. Plus qu’un effondrement, nous vivons une destruction des écosystèmes. La hiérarchie de la société ne s’arrête pas au porte des villes. Une conception hiérarchique de la nature, une conception spéciste est corrélée avec des attitudes préjudiciables telles que le racisme, le sexisme, l’homophobie, ainsi que les constructions idéologiques associées aux préjugés comme l’orientation à la dominance sociale, la justification du système et l’autoritarisme de droite. Cela suggèrent que des mécanismes similaires pourraient sous-tendre à la fois le spécisme et d’autres formes de préjugés bien étudiées (Caviola, Everett, Faber, 2018). La hiérarchie étant au cœur de ces dynamiques de dominance (Sidanius & Pratto, 1999), son abolition est déterminante pour toute perspective écologiste.

Pour certain·es la nature légitimerait la hiérarchie. Pour d’autres ce serait le social, l’histoire, ou la raison. Tous·tes, iels idéalisent et séparent la nature de la culture ou du social, les émotions de la raison. Mais cette séparation théorique accentue la hiérarchie en plus d’être fausse. Nous sommes des animaux sociaux parmi d’autres. Toutes les espèces ont une histoire. Nous serions incapables de raisonner sans émotions (Damasio, 1995 ; Bechara, 2004 ; Marcus & MacKuen, 2004). Opposons-nous à cette conception finaliste de la nature sans nous tourner vers une conception du social qui ferait de nous des êtres sur-naturelle. Mettre l’emphase sur la rationalité et sur la distinction animal/humain a tendance à légitimer la hiérarchie sociale en s’attribuant des traits associé à l’exercice du pouvoir (Gwinn, Judd, & Park, 2013).

Comme d’autres primates sociaux, homo sapiens s’est organisé de façon hiérarchique. La hiérarchie fait partie de notre histoire évolutive (Sidanius & Pratto, 1999). Mais cela n’est pas une finalité naturelle. Il n’y a pas de but supérieur. Elle n’est pas non plus une fatalité. Les choses changent. Dans cette situation, l’abolition de la hiérarchie serait même des plus bénéfique. D’ailleurs, notre biologie de primate social nous permet une organisation sans hiérarchie, basée sur l’empathie et l’entraide (Kropotkine, 1906 ; de Waal, 2003 ; Shultz & Dunbard, 2007 ; Decety & Svetlova, 2012 ; Fry, 2013).

Tous·tes celleux qui prétendent lutter contre l’extrême droite sans s’attaquer à la hiérarchie sont inconséquent·es. La hiérarchie détruit l’écosystème et nos vies. Une écologie conséquente est anarchiste, elle s’oppose à toute conception prétendant améliorer la situation en accentuant la hiérarchie. Pour s’y opposer organisons-nous égalitairement. Efforçons-nous de ne laisser aucun comportement autoritaire reproduire des rapports hiérarchiques entre nous alors que nous voulons les abolir. Mêmes les comportements les plus bienveillants ou charitables… pour ne pas dire paternalistes.

Une écologie anarchiste s’oppose donc à toute forme d’autorité, de hiérarchie. Elle institue l’entraide et l’égalité.

Guillaume Deloison

RÉFÉRENCES :

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Baum, A. D., Smith, S. D., Donovan, S. S. S. (2005). The Tree-Thinking Challenge. Faculty Publications in the Biological Sciences. University of Nebraska – Lincoln. https://digitalcommons.unl.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1104&context=bioscifacpub

Bechara, A. (2004). The Role of Emotion in Decision-Making: Evidence from Neurological Patients with Orbitofrontal Damage. Brain and cognition. 55. 30-40. 10.1016/j.bandc.2003.04.001. https://www.researchgate.net/publication/8570723_The_Role_of_Emotion_in_Decision-Making_Evidence_from_Neurological_Patients_with_Orbitofrontal_Damage

Bookchin, M. (n. d.) Commentaires sur « l’écologie sociale profonde » de John Clark http://kropot.free.fr/Bookchin-vs-Clark.htm

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Caviola, L., Everett, J., Faber, N. S. (2018). The moral standing of animals : Towards a psychology of speciesism. http://www.jimaceverett.com/wp-content/uploads/2017/12/Caviola-Everett-and-Faber-2018-Speciesism-JPSP-Pre-Print.pdf

Crisp, M. D. & Cook, L. G. (2005). Do early branching lineages signify ancestral traits?. TRENDS in Ecology and Evolution. 20. 3. http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.688.5105&rep=rep1&type=pdf

Damasio, A. (1995). L’Erreur de Descartes : la raison des émotions. Odile Jacob.

Decety, J., & Svetlova, M. (2012). Putting together phylogenetic and ontogenetic perspectives on empathy. Developmental Cognitive Neuroscience, 2(1), 1-24. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S187892931100048X?via%3Dihub

de Waal, F. B. M. (2003). Morality and the Social Instincts: Continuity with the Other Primates. In G. B. Peterson (Ed.), The Tanner Lectures on Human Values (Vol. 25, pp. 1-40). Salt Lake City, UT: University of Utah Press. Retrieved from https://tannerlectures.utah.edu/_documents/a-to-z/d/deWaal_2005.pdf

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