PSYCHANALYSE / SCIENCE & ANARCHISME


Avec Armaruak et Reflexion Faite on parle de psychanalyse. Après avoir critiqué le bien-fondé scientifique de ce courant, nous élargirons la réflexion sur la place que prend la psychanalyse à gauche de l’échiquier politique et notamment avec les théories marxistes. Il sera aussi par la suite question de notre rapport à la science en tant qu’anarchiste.

Armaruak : https://twitter.com/armaruak
Reflexion Faite : https://www.youtube.com/channel/UCb4GwqOR5bIUHpvDS_UOC1A

RÉFÉRENCES :
Arte. (2018). Propaganda, la fabrique du consentement.
Bakounine, M. (1882). Dieu et l’état. https://www.youtube.com/watch?v=Jc4IWUfua9g
Bakshi, R., Czarnecki, D., Shaikh, Z. A., Priore, R. L., Janardhan, V., Kaliszky, Z., Kinkel, P. R.(2000). Brain MRI lesions and atrophy are related to depression in multiple sclerosis. NeuroReport. 11. 6. p 1153-1158 https://journals.lww.com/neuroreport/Abstract/2000/04270/Brain_MRI_lesions_and_atrophy_are_related_to.3.aspx
Bunge, M. (1981). Le matérialisme Scientifique. Syllepse.
Bouveresse, J. (1999). Prodiges et vertiges de l’analogie. éd. Raisons d’agir.
Catherine Meyer – Le livre noir de la psychanalyse
Depardon, R. (2017).12 jours.
Kling, A. S., Metter, E. J., Riege, W. H., & Kuhl, D. E. (1986). Comparison of PET measurement of local brain glucose metabolism and CAT measurement of brain atrophy in chronic schizophrenia and depression. The American Journal of Psychiatry, 143(2), 175–180. https://psycnet.apa.org/record/1986-17378-001
Le phallus et le néant. https://lephallusetleneant.com/
Pálsson, S., Aevarsson, Ó, & Skoog, I. (1999). Depression, cerebral atrophy, cognitive performance and incidence of dementia: Population study of 85-year-olds. British Journal of Psychiatry, 174(3), 249-253. doi:10.1192/bjp.174.3.249 https://www.cambridge.org/core/journals/the-british-journal-of-psychiatry/article/depression-cerebral-atrophy-cognitive-performance-and-incidence-of-dementia/C6F4A5A049AB93C3393ACC2F107A6D3C
Ponce, C. & Arellano Hernández, A. (2015). Articulation science et société : un guide méthodologique pour les étues sociales des sciences et technologies: À propos de Dominique VINCK (2015). Ciencias y sociedad. Sociología del trabajo científico. Barcelona, Gedisa. Revue d’anthropologie des connaissances, vol. 9, 4(4), 503-511. doi:10.3917/rac.029.0503. https://www.cairn.info/revue-anthropologie-des-connaissances-2015-4-page-503.htm
Robert, S. (2014). Les déconvertis de la psychanalyse. Dragonbleu TV. https://www.youtube.com/watch?v=LgD9I31JD30
Robert, S. (2019). Hold up sur la psychologie. https://www.youtube.com/watch?v=uHKxxjB3kps
Robert, S. (2019). Le mur : l’autisme à l’épreuve de la psychanalyse. Dragon Bleu TV. https://www.youtube.com/watch?v=PS2dlJh5U60
Sapolsky, R. M. (2005). The influence of social hierarchy on primate health. Science. 308. https://pdfs.semanticscholar.org/7536/e80f645c536ba6445be569ecec8b8e68dcad.pdf
Sapolsky, R. B. (2004). Social Status and Health in Humans and Other Animals. https://www.researchgate.net/publication/228982398_Social_Status_and_Health_in_Humans_and_Other_Animals
Sidanius, J., & Pratto, F. (1999). Social Dominance: An Intergroup Theory of Social Hierarchy and Oppression. Cambridge: Cambridge University Press. doi:10.1017/CBO9781139175043
Zététique :
Hygiéne Mentale https://www.youtube.com/user/fauxsceptique
Esprit critique https://www.youtube.com/channel/UC0yPCUmdMZIGtnxSnx5_ifA
Le CorteX https://cortecs.org/

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GUILLEMET N°2


Cette fois on s’intéresse à:
Bolo’ Bolo’ – P.M.
La brochure de the anarchist library – La société contre l’État de Pierre Clastres
Liberté et déterminisme : un point de vue neurobiologique est il possible ? – Delphine Blitman

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LE TEMPS


LE TEMPS

LE TEMPS-01

« Le temps » prend toujours un S, car toujours il est divers. Pluie, vent, soleil, joie, ennui, le temps n’est jamais le même, il est toujours pluriel. Un jour, peut être, il perdra son S, lorsque ce temp abstrait, ce temp des horloges, toujours identique à lui-même, linéaire, monotone, dominera tout. Il n’y aura plus qu’un temp, celui de l’usine.

Guillaume Deloison

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La liberté naît de l’autre


la liberté nait de l'autre

Tout a commencé ce soir-là,
21h38, je cris, me débats,
j’ouvre les yeux et le soleil, doucement s’en va

Petit à petit, je grandis.
Les dessins, les contes, les jeux,
s’en suit ce qui m’a construit.
C’est là que tout commença.
La naissance du Je.

De tout cet enchevêtrement de culture, jaillit la prise de parole.
Faire de la diversité extérieure,
UNE, la richesse intérieure.
Je synthétise donc je suis,
je synthétise encore donc je vis

Vivre, une fin en soi, une finalité.
Mais quelle en est la conséquence?
L’arme, outil de séparation,
destruction du corps ou de l’esprit.
distinction féroce des oppositions.
Claire identification de notre diversité intérieure.
Puis faire communiquer les paradoxes.
Je vis donc je synthétise encore,
encore et encore comme à chaque époque,
d’une vie à d’autre, de synthèse perpétuelle.
La liberté naît de l’autre.
Elle ne s’arrête que lorsqu’on se contente d’opposer factuel, factice.
Faire imploser la vérité, de la chute démesurée,
des plus hautes tours de nos opposées,
auxquelles notre ego nous a fait grimper,
pour qu’on explose la liberté,
de nous corriger, d’exister.

Guillaume Deloison

L’humanité, individuellement dépossédé d’elle même.


Comme le philosophe disait
Ne crois pas que tu fais,
tu es fait.

Mais de quoi? De qui, par qui?
Des pensées d’autrui ou d’absurdités collectives.
Se complaire dans de communes idioties.

Cet adage doit il suffir
à faire de chacun une victime.
« je ne suis rien, je déprime »
Pas même moi même,
à déculpabiliser l’on s’est dépossédé

« Outil je te condamne! »
Non coupable l’homme n’a rien fait.
Certains disent…
Il est fait.

A croire que dans ce monde construit par l’homme, c’est le monde le problème.

Guillaume Deloison.

Assassinat pré-supposé


Il est 20h, j’ouvre les yeux, le bruit de la télé m’a réveiller. A l’écran j’y vois la dizaine de candidat pour les élèctions. Tous ridicule comparé au président que la France a eu le plaisir d’avoir tout au long de ses années. 83 ans demain, alors des présidents j’en est vue, même qu’avec d’autres cultivateur on s’était mobilisé quelquefois quand j’était plus jeune, pour lui dire ce qu’on pensée. Mais aujourd’hui…. PFFF. Le président y nous laisserez crever. Avec tout ces fous dehors… on est plus en sécurité de nos jours…
Justement, qu’est-ce que disais… Il annonce encore un crime à Marseille. Ça m’étonne même pas tiens! Marseille… il y a tellement d’arabe et de noir la bas…
J’entend ma femme dans la cuisine, elle m’appel.
C’est l’heure de manger.

Ta vue chérie, encore un mort à Marseille.
Ah je peux te dire que si j’était flic moi, je te ferais du ménage la bas!

C’est moi ce mec qu’est sensé faire le ménage. Je suis flic depuis quelques années, je suis nouveau dans cette banlieue mais j’en est eu des échos, pas que du bon d’ailleurs.
A ce qu’y parait des jeunes con on abattu un collègue pendant une émeute. Des petits branleurs! Il vont même plus à l’école je suis sur…
Ah si je les tenais! Si je pouvait les avoir en face de moi!

Non mais c’est vrai quoi! C’est le travail de la police a ce que je sache! Mais faut dire aussi, on leur donne pas les moyens. Faut faire des économies qu’ils disent!
Pourtant elle est bien contente la petite dame de pouvoir rentrer chez elle le soir en voiture, sans avoir trop peur de se la faire cassez.
Elle me dit de la fermer.

Celle qui a peur de se faire cassez sa voiture c’est moi, je rentre du travail, une sale journée! Ah si je pouvais lui dire ce que je pense à cette conne de Marie qui se croie supérieur. Mentalité de patron!
Tiens regarde le lui justement avec sa grosse BM!

Il est 7h, je me léve.
Je m’habille et me dirige vers la cuisine. Je repense à l’engueulade avec ma femme hier…
Elle me reproche de faire des généralités.
Je me suis levée et j’ouvre la porte du garage.
Elle me dit que je regarde trop la télé, que je suis lobotomisés.
J’ai prit ma voiture et là je me suis garé.
Elle me di que je suis un produit du JT, que j’ai oublier de penser, de critiquer.

Je le souhaitai, eh voila ! Nez à  nez avec un de ces gamins . Je l’ai trouvé dans une rue un peu plus loin de l’émeute. Je lui est dit que si y bougeait, je le butais. Yeux dans les yeux, on attend, je l’ai au bout de mon arme!

Putain ce con avec sa BM il va me rentrer dedans! Il croit qu’il va me passer devant !? Monsieur il se croit tout permit!?

Je suis sorti de ma voiture, j’ai ouvert la porte, « bonjour », prit les papiers, puis je me suis isolé.

Je le sentais, il voulait s’échapper. D’un geste brusque il s’est mit à courir.

Il était à deux doigt de me toucher mais je voulais pas le laisser passer !
J’ai accéléré…

Á voté.

J’ai tiré.

Collision, je l’ai tué…

J’ai choisi de ne pas relater les pensées des victimes, ça ne vous empêchera pas de vous faire une idée de qui ils étaient. Les personnages, eux, ne ce sont pas gêné.
Ce qu’il faut savoir c’est que les victimes, elles, n’était pas des personnages  des caricatures faites de généralité, dépourvu d’une quelconque nuance d’individualité .

Guillaume Deloison

Crise d’ado’


Crise d’ado’

Elle vit comme ça au jour le jour.
Elle vit mais chaque jour elle a peur,
peur du lendemain,
peur du changement.
Elle fait la fière, alors qu’au fond elle se laisse enfermer par la terreur de ce JT

Condescendante, elle donne des leçons,
aux autres, à ses parents,
et pas seulement à ceux d’aujourd’hui.
Elle est sûr d’elle mais pas du lendemain.
Elle fait la grande, mais elle est incapable de grandir, de prendre conscience d’elle même. Des problèmes  elle en a mais « c’est jamais sa faute ».

De la peur à l’hystérie, elle survit, se débat, se bat contre la vie…
France…
Jeune fille en pleine crise qui comme ses amies adolescente, doit faire Un, de tous ce qui l’oppose.

Guillaume Deloison.

Qui est ce Je?


Qui est ce Je?

Qui est-ce?
Cette homme dont l’ombre me suit?
Dont ses pas et les miens, résonnent d’un même bruit?

Cette homme qui devant son écran, éteint
Regarde son reflet, le mien.

Il appuie sur le bouton qui s’éclaire d’un léger vert.
Il déroule sa page d’accueil.
Sentiments, ressentiments, informations et mobilisations,
défile sur cette page ornée,
d’un bleu claire ou bien foncée.

Je publie, il a la bouche bâillonné.
Surpris, je rafraîchie.
Sur la toile je lis:
Censure, liberté d’expression et droit de l’Homme.
J’entend une voix, on m’appelle, échap et je descend

Qui suis-je?
Non pas pour moi mais pour les autres
Un individu de plus ou une force de vie?

Guillaume Deloison.

L’ennui, abandon de l’être


L’ennui, abandon de l’être

L’ennui, le poids du temps. Ce temps qui juste avant s’envolait, que juste avant nous poursuivions, lorsqu’on s’ennui se fait sentir comme fade et dénué de tout sens, inintéressant. Comme si l’on rejetait ce temps après lequel nous avons pourtant couru. Mais que signifie alors ce sentiment, ce contrecoup, ce jugement de l’instant ?

À mon sens il y à un certain parallèle entre l’ennui et le désir, comme si l’ennui était l’absence de désir, du désir en négatif au sens graphique. S’ennuyer c’est  donc ne pas désirer. C’est face au domaine des possibles, rester impassible et insensible. L’ennui c’est l’inaction. Le néant de l’action, ou plutôt le désintérêt de l’action car on peut agir mais s’ennuyer, être ennuyer par une action que l’on fait qui ne nous intéresse pas. Mais l’ennui c’est aussi un sentiment « en réponse ». S’ennuyer c’est prendre conscience de ce manque d’intérêt envers l’action. Car sinon l’on est que dans un état neutre. Prendre conscience de son ennui donc, c’est passer d’un abandon de soi à un abandon de l’être. C’est passer d’une balade quelque peu insignifiante mais que l’on vit à une balade qui n’a aucun intérêt et qu’il serait plus agréable de ne pas vivre, en somme l’on se détache.

Abandonné la, plus vraiment lui même, seulement élément de perception d’autrui, il n’intéresse plus.

Rester dans l’ennui, ne pas désirer donc, car dés qu’on désire déjà l’on rentre dans l’action, l’on s’implique, l’on se défini, c’est donc ne pas s’exprimer, c’est laisser le temps faire de nous ce qu’il veut. Car c’est par le désir, l’action et son choix que l’on se dessine, que l’on forme ce que l’on est. Ce sont ces choses qui nous portent aux yeux du monde et qui nous définissent donc en contraste avec les positions d’autrui. Mais si l’on ne s’exprime pas, nous ne signifions rien, notre être même n’a plus de signification, Certes il « est » mais pas plus que cet objet ci ou cet objet la. S’ennuyer c’est abandonné son être au temps qui passe, aux autres.

Il y a aussi une dimension temporelle dans l’ennui. C’est pour cela qu’il est un abandon, et c’est pour ça même que le mot abandon, verbe d’action est approprié, car l’ennui par sa continuité dans le temps abandonne l’être,  Dans une dynamique de détachement par le temps, comme un oubli conscient. Conscient car rester dans l’ennui c’est ne rien faire pour en sortir alors qu’il ne suffit que de se lancer dans l’action, dans le projet de l’action même pour en sortir. Comme l’on cueille une fleur et décide finalement de faire un bouquet, ce dernier étant l’expression d’une envie, c’est lui qui extirpera de l’ennui par une action impliquée. Au final, l’ennui c’est le sentiment de l’inintéressant, de l’inutile, c’est le signal de la nécessité de changer

Guillaume Deloison.

Libre, Une conscience de l’Être


Libre, Une conscience de l’Être

Être libre est une notion complexe faisant principalement appel à des notions d’action, être libre de faire ceci, ou bien cela, et à une notion de l’autre, ce dernier étant souvent vu comme celui qui restreint notre liberté par sa présence. Mais la liberté ne se trouve-t-elle que dans l’action et dans le rapport à autrui ?

Pour beaucoup agir selon ses envies, et en ignorant autrui est synonyme de liberté mais pourtant agir sans aucune répression extérieure ce n’est pas être libre, c’est agir dans la liberté, agir dans un cadre finalement. Quel que soit ce cadre l’action reste délimitée en ces bornes. Comme Kant disait de l’oiseau, sentant la résistance de l’air, qu’il s’imaginerait mieux voler dans le vide, la notion d’un individu libre ne peut être attachée au contexte social, et aux lois plus ou moins libertaires appliquées, ces derniers étant trop fluctuants et représentant tour à tour la liberté.  Etre libre finalement c’est avant tout en être conscient, c’est agir de soi même, être autonome dans sa prise décision, et en être conscient.

Savoir qu’embarquer, partir, ne pas partir, revenir, ne dépend que de nous, ça c’est être libre.

Dans l’absolu, le choix nous est toujours libre, la sensation de liberté s’efface donc a la moindre influence, à la moindre pression. Mais il serait faux de construire une notion de liberté sur un schéma inverse, l’absence d’influence signifiant la liberté. Car les influences font part entière de notre monde, les vies de chacun se croisent et s’entrecroisent, c’est une constante invariable de notre monde, c’est même notre monde je dirais. Mais la liberté alors ne nécessite qu’une prise de conscience de cette dernière pour passer au dessus de ces influences, ne plus y être soumis mais au contraire les comprendre. Pour ne pas que l’inaction soit subit comme une contrainte, mais comme une décision réfléchie, ayant pesés le pour et le contre, pour mettre en place une action en cohérence avec notre volonté. Mais prendre ces influences comme normales, comme des informations cela ne permet pas que d’agir en fonction, cela permet aussi d’ignorer ces influences quand il le faut car finalement ce ne sont plus des impératifs. Agir librement c’est donc avant tout être conscient de sa liberté, de son autonomie dans l’action, de ce système d’influence.

Pour conclure je tiens à préciser la nuance que je développe içi, je ne parle pas de liberté, mais de l’etat de liberté pour une conscience. Les différents systémes d’organisations intégrent plus ou moins de marge de liberté, succite l’innitiative, ou au contraire la restraigne. Mais la je parle bien de la conscience de cette état presque métaphysique. « L’homme est condamné à être libre » Sartre.

Guillaume Deloison.

Honneur, orgueil et ego, sacrifice de l’être.


Honneur, orgueil et ego, sacrifice de l’être.

Honneur, orgueil et ego, plusieurs mots traduisant une même idée. Celle d’une réflexion personnelle quant à la vision extérieure que l’on dégage, qui se déclare en permanence chez ceux qui ne sont pas autonomes dans leur choix et qui épousent parfaitement les mœurs d’une société. Sentiment, interprétation personnel de soi à travers autrui, à quoi peuvent bien mener ces concepts qui pousse à s’interroger sur soi et sur les autres ?

Comme une tache de sang, l’arbre laisse tomber ses feuilles pour survivre à l’hiver

L’honneur repose toujours sur l’ensemble des choses qu’il est souhaitable, et qu’il faut faire dans une société donnée. Pour être honorable il convient donc d’agir selon une charte de comportement préétablie en quelques sortes. Agir conformément a cette « charte » est des plus évident quand les valeurs des individus qui constitue une société sont en parfaite cohérence avec cette même société. Cependant ce comportement exclu totalement la raison, ne reposant que sur des principes « fluctuant » d’une société à une autre, prodiguant parfois le meurtre d’un individu aux croyances différentes ou d’autre fois la lapidation d’un proche, les pires atrocités étant souvent commises par des personnes convaincues d’agir par honneur, d’agir « bien ». Le bien fondé d’agir selon l’honneur se pose alors, d’autant plus que l’honneur (à consonance positive) passe à orgueil (comparable mais à consonance négative) selon l’observateur. Un même acte étant définit différemment d’orgueilleux ou reposant sur l’honneur selon celui qui le juge. Mais cette relativité dans le bien fondé de l’honneur pose un problème d’autant plus fort lorsque un choix doit être fait chez un individu capable d’user de raison, et de se détacher un temps sois peu de la société. En effet cette individu doué de réflexion devra peser le pour et le contre entre les valeurs qui lui semblent « juste » et « injuste » alors qu’elles lui auront été enseignées de la même façon et qu’il devra s’opposer seul à ce que sa société avait pourtant déterminé de « bon ». Ceci demande donc une vraie réflexion personnelle qui ne pourra malheureusement pas être achevée et appliquée par tous. C’est alors qu’une réel crise intérieure peut avoir lieu, le « paraitre » prenant place sur « l’être » délaissé pour des raisons extérieures a soi. C’est en cela que l’honneur, l’orgueil et l’ego (interprétation personnelle de soi à travers l’autre qui pousse aux mêmes actes pour le satisfaire) est un sacrifice de l’être.

Un sacrifice, oui, mais pourquoi ? Un sacrifice supposant toujours un retour, Que justifie cette prise de pouvoir du paraitre sur l’être ? Envisageons donc de ne pas respecter cette « charte » de comportement des sociétés, de ne pas faire se sacrifice, que se passerait t-il alors ? Exposer, affirmer sa différence face au groupe prédominant, confronter ses valeurs créerait  alors un choc qui conduirait à une réaction primaire, un rejet de ce groupe comme pour se défendre face a l’inconnu, et donc à une situation de  solitude peu recommandable et sûrement inconsciemment rejeté de par le danger à laquelle elle expose face aux problèmes. Ce sacrifice  permet donc de s’intégrer au groupe, d’entretenir des rapports avec l’autre en s’adaptant à lui au dépit de soi-même.

Guillaume Deloison.

Le bonheur, tributaire de la société.


Le bonheur, tributaire de la société.

Le bonheur, concept compliqué et riche en définition. Parfois l’assouvissement de tout les désirs et d’autres fois la réalisation de tout ce qui est « bien ». Dans chacune de ses définitions pourtant revient un élément qui est lui aussi omniprésent dans chacune de nos existences. La société. En effet, c’est elle qui détermine ce qui est « bien » ou « mal » pour chaque membre dont elle est constituée. Et c’est elle aussi qui fait d’une chose un objet désirable et plus ou moins nécessaire. Le bonheur est il donc une création de la société ou nous permet elle d’accéder à ce bonheur bien réel mais définit par elle-même ?

comme un tracée vers le bonheur, les immeubles créent des lignes horizontales qui guide le regard vers ce ciel pure.

Cette réflexion semble donc s’opposer totalement à une pensée sartrienne qui placerait  la société comme un enfer : « l’enfer c’est les autres ». Mais supposons donc un individu absent d’une quelconque société. L’idée même de « bien » et de « mal » n’aurait aucun impact sur lui, il serait simplement sujet à ses pulsions animales et ses besoins naturels, physiologiques. Se contenterait-il de vivre alors ? Ne pourrait-il pas être heureux ?  L’état de cet homme ne pourrait être rapproché de l’animal car ce dernier est très souvent en société et les exceptions qui échapperaient à cette généralité pourrait alors se rapprocher de notre exemple et pourrait alors même le confirmer dans une certaine mesure car ces êtres solitaires semblent bien étrangers au bonheur. Mais si j’écris ne serais-ce pas car la société à laquelle j’appartiens érige le bonheur comme le « bien » qui doit être la quête dans la vie de chacun. « Just be happy ».En somme la société qui détermine le « bien » et le « mal » crée le bonheur, mais aussi donc le malheur. La société fait donc plus que créer le bonheur, elle apporte UNE sensibilité, dans le sens ou un homme non socialisé obtiendrait sûrement une sensibilité propre de par son expérience de la vie, ce qui lui aurait apporté de la douleur physique définit alors comme « mauvais ». Une société semble  alors plus apporter une sensibilité par l’expérience de ces membres passés et par son influence sur ces membres présents que le bonheur en lui-même. UNE société définit Un bonheur en quelque sorte mais ne crée pas le bonheur, le concept en lui-même. C’est finalement plus l’expérience de la vie qui crée le concept, la relation avec la société n’est donc pas si éloignée et l’interrogation est donc légitime et affirmer que la société crée le bonheur n’est pas absolument faux, l’expérience de la vie individuelle n’étant pas permise par la difficulté pour l’homme à vivre en bête de proie et sa nécessité d’ériger des sociétés pour vivre.

La société ne crée donc pas à proprement parlé le bonheur mais en définissant le « bien » et le « mal » et créant un système de valeur elle cristallise Un bonheur qu’il est souhaitable d’atteindre dans une société donnée. De cette manière elle permet à ses membres d’identifier le bonheur et de le rendre accessible, visible. Elle offre donc un ensemble de valeurs et de normes qui intériorisées mènent au bonheur, de la même façon que la religion offre un système de valeurs à respecter. Mais dans un contexte de crise de valeurs, de rencontre des sociétés, comment intérioriser un système plutôt qu’un autre qui affirme que le mien est mauvais et vice-versa ? C’est alors qu’il faut faire preuve de réflexion pour se créer son propre système avec ses propres valeurs, mosaïque des cultures ou, quand on n’a pas les pièces suffisantes pour réellement créer quelque chose, bêtement, simplement intérioriser les valeurs de sa société mais c’est alors que la haine prendra forme, incapable de tolérer un système alternatif qui remet en cause notre chemin vers notre bonheur.

La société, qui se compose par nécessité humaine (Comme Nietzsche a pu l’expliquer dans « le gai savoir ») créer donc le bonheur par l’appréciation de la vie qu’elle donne à ses membres en apportant une sensibilité par sa définition du « bien et du mal ». Par la suite, c’est l’intériorisation, remise en cause par la pluralité des sociétés qui se rencontrent, de certaines valeurs qui permettent d’identifier son propre bonheur et de le rendre accessible.

Guillaume Deloison.

De être à Avoir


De être a Avoir

Aujourd’hui en s’abstenant quant au cogito, on ne prend plus le temps de s’interroger sur autrui et sur soi. Alors que nous sommes définis par la perception que l’on a de nous même à travers lui, elle. Car la première des questions que l’on se pose en ce siècle  n’est plus être ou ne pas être mais avoir ou ne pas avoir.

Hommage a Abd Al Malik qui m’a permis de faire évoluer mes réflexions

Guillaume Deloison.