L’intolérance, née de l’ignorance et géniteur d’un diktat sur l’être.


L’intolérance, née de l’ignorance et géniteur d’un diktat sur l’être.

[Ce contenu ne reflète plus ma pensée (et contient de belle connerie) mais je le laisse comme témoin de mon évolution dans sa continuité]

Cette notion me pousse à la réflexion de par l’intolérance dont je fais preuve envers elle. Je ne pouvais m’arrêter a un simple jugement négatif, faisant preuve moi même d’intolérance. Loin de moi l’idée de vouloir être parfait mais cette relation vicieuse me poussait à réfléchir. Pourquoi mon intolérance serait elle plus justifiée ? J’ai donc entrepris d’être tolérant envers l’intolérance, car pourquoi serait-elle négative après tout ? Cela ne pourrait être qu’une analyse primaire qui me fut enseignée par ma société. Alors d’où vient l’intolérance et à quoi mène-t-elle ?

Comme une cage, l’intolérance enferme dans un monde hermétique et codé

Généralement issue de l’ignorance, elle résulte surtout d’une incompréhension due à un manque d’outils de compréhension, de savoir. En effet l’intolérance suppose 2 parties en opposition par leur pensées, qui font preuve chacune  d’une cohérence dans leurs systèmes de réflexion, les 2 parties sont alors logiquement compréhensible. Mais c’est ce manque d’intéressement envers l’autre, ce manque de remise en question de soi qui crée alors l’intolérance. Même si cette définition de l’origine de l’intolérance semble concise, peut être trop, je pense qu’elle s’applique a tout type d’intolérance, même une intolérance réfléchie envers un courant de pensée qui pourrait représenter le mal absolu, car ce courant avait forcement crée un système cohérent qui pour lui était bon ( je ne dit pas qu’un système intolérant est forcément bon). Mais à ce stade rien ne nous permet de dire si cette notion est bonne ou mauvaise. Cependant l’on peut voir qu’elle conduit à une confrontation de valeurs contraires qui s’entrechoquent et qui mènent au rejet, au malheur, à la guerre, puis  à la mort. Mais si elle mène à la guerre, cela signifie qu’elle conduit aussi au combat pour sa survie, les 2 ennemies faisant preuve d’intolérance l’une envers l’autre.

La ou pour moi l’intolérance prend toute sa nocivité c’est quand la confrontation des idées va  crée un enfermement de l’individu dans ses propres convictions, pour se justifier de leur bon fondement, jusqu’a les pousser à l’extrême pour devenir alors aliénant, l’être épousant et devenant ses propres conviction. L’intolérance pousse a l’abandon de sa richesse de pensées diverses, symptôme renforcé par une autre caractéristique de l’intolérance tout aussi aliénant. Le caractère fort de l’intolérance, il fait qu’elle s’impose, génère une façon de pensée qu’il est difficile de contredire, un diktat puissant qui contrôle l’homme influençable et sans réflexion. Il semble donc que l’intolérance est nocive, et que même l’intolérance envers l’intolérance d’un autre n’est pas plus fondé car elle amène aux mêmes conclusions. Mais la question suivante se pose alors : Faut-il tout accepter ?

L’intolérance est dangereuse, si elle est présente, mais c’est la responsabilité de chacun de faire preuve de tolérance, d’effacer cette source de conflit et de cette manière permettre à tout à chacun de vivre sans danger. Mais il n’est pas souhaitable d’accepter l’intolérance car de la même manière elle est dangereuse et peu mener à une destruction de l’être par la guerre ou même par une influence psychologique. Il n’est cependant pas plus souhaitable de réagir par de l’intolérance, par un mimétisme infantile. L’intolérance seule ne signifie rien, elle s’attache à des idées contraires. Pour l’effacer il faut donc comprendre ce qui enferme l’autre dans son intolérance et l’amener a s’ouvrir a l’autre, non pas a le faire changer d’idée, mais a devenir tolérant envers des idées contraires, car il serait prétentieux de vouloir amener l’autre a épouser ses propres idées en pensant qu’elles sont meilleures.

Guillaume Deloison.

Honneur, orgueil et ego, sacrifice de l’être.


Honneur, orgueil et ego, sacrifice de l’être.

Honneur, orgueil et ego, plusieurs mots traduisant une même idée. Celle d’une réflexion personnelle quant à la vision extérieure que l’on dégage, qui se déclare en permanence chez ceux qui ne sont pas autonomes dans leur choix et qui épousent parfaitement les mœurs d’une société. Sentiment, interprétation personnel de soi à travers autrui, à quoi peuvent bien mener ces concepts qui pousse à s’interroger sur soi et sur les autres ?

Comme une tache de sang, l’arbre laisse tomber ses feuilles pour survivre à l’hiver

L’honneur repose toujours sur l’ensemble des choses qu’il est souhaitable, et qu’il faut faire dans une société donnée. Pour être honorable il convient donc d’agir selon une charte de comportement préétablie en quelques sortes. Agir conformément a cette « charte » est des plus évident quand les valeurs des individus qui constitue une société sont en parfaite cohérence avec cette même société. Cependant ce comportement exclu totalement la raison, ne reposant que sur des principes « fluctuant » d’une société à une autre, prodiguant parfois le meurtre d’un individu aux croyances différentes ou d’autre fois la lapidation d’un proche, les pires atrocités étant souvent commises par des personnes convaincues d’agir par honneur, d’agir « bien ». Le bien fondé d’agir selon l’honneur se pose alors, d’autant plus que l’honneur (à consonance positive) passe à orgueil (comparable mais à consonance négative) selon l’observateur. Un même acte étant définit différemment d’orgueilleux ou reposant sur l’honneur selon celui qui le juge. Mais cette relativité dans le bien fondé de l’honneur pose un problème d’autant plus fort lorsque un choix doit être fait chez un individu capable d’user de raison, et de se détacher un temps sois peu de la société. En effet cette individu doué de réflexion devra peser le pour et le contre entre les valeurs qui lui semblent « juste » et « injuste » alors qu’elles lui auront été enseignées de la même façon et qu’il devra s’opposer seul à ce que sa société avait pourtant déterminé de « bon ». Ceci demande donc une vraie réflexion personnelle qui ne pourra malheureusement pas être achevée et appliquée par tous. C’est alors qu’une réel crise intérieure peut avoir lieu, le « paraitre » prenant place sur « l’être » délaissé pour des raisons extérieures a soi. C’est en cela que l’honneur, l’orgueil et l’ego (interprétation personnelle de soi à travers l’autre qui pousse aux mêmes actes pour le satisfaire) est un sacrifice de l’être.

Un sacrifice, oui, mais pourquoi ? Un sacrifice supposant toujours un retour, Que justifie cette prise de pouvoir du paraitre sur l’être ? Envisageons donc de ne pas respecter cette « charte » de comportement des sociétés, de ne pas faire se sacrifice, que se passerait t-il alors ? Exposer, affirmer sa différence face au groupe prédominant, confronter ses valeurs créerait  alors un choc qui conduirait à une réaction primaire, un rejet de ce groupe comme pour se défendre face a l’inconnu, et donc à une situation de  solitude peu recommandable et sûrement inconsciemment rejeté de par le danger à laquelle elle expose face aux problèmes. Ce sacrifice  permet donc de s’intégrer au groupe, d’entretenir des rapports avec l’autre en s’adaptant à lui au dépit de soi-même.

Guillaume Deloison.